Exposition
jeudi 13 Mar 2025 AU mercredi 16 Avr 2025
Celia Prouvé / Réfraction d’identités
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Celia Prouvé explore l’idée selon laquelle chaque personne est constituée de plusieurs fragments d’identité. Face au miroir, que nous est-il donné de voir ? « réfléchir » signifie renvoyer dans la direction d’origine… ou dans une autre.* Ici, les facettes sortent de leurs cachettes, se fraient un chemin vers l’extérieur et mettent en lumière des bribes de nos personnalités cachées.
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» Une couche de cellophane,
réverbération des rayons du soleil sur cette peau de ver re
chrysalide
Je me suis conçu un cocon pour refuge
Il y fait moins froid en ce soleil qui reste de glace
J’attends
J’attends la pulsion qui viendra déchirer ma membrane pour me rendre au monde de ces quelques temps volés,
hors du temps
détonation
éclats de »
(Celia Prouvé)
Diplômée en peinture/sculpture à visée pluridisciplinaire à l’ESA Saint-Luc liège, Celia poursuit actuellement sa formation au sein de la section vidéo de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Empreint d’une grande introspection, son travail s’inscrit dans une démarche de questionnement de l’identité comme étant plurielle.
« Il s’agit d’aller au plus profond de soi afin de rencontrer les différentes parties de notre nous intérieur, observer ces dissonances, ces luttes entre les différents morceaux de nous, ces paradoxes. Un jeu de cacophonie et de silence intérieur. »
« Questionner la place du regard, celui que l’on porte sur soi, sur l’autre et sur le monde. La conscience du regard de l’autre qui se pose sur nous et déforme cette image de nous. La conscience du temps et du souvenir, la présence et l’absence. Ma démarche aborde la complexité de l’intériorité, sa ‘’pluri-singularité’’ de manière poétique et métaphorique. »
Son projet artistique s’est écarté de la peinture afin d’explorer un terrain d’expression pluriel et transversal. Elle investigue la photographie, la vidéo, l’écriture et les installations sonores où elle immerge le spectateur. Célia choisit d’aller au-delà de vivre l’expérience de peindre pour la faire vivre à autrui.
Elle perçoit la vidéo comme une porte ouverte à travers laquelle le spectateur s’engouffre pour vivre l’environnement. La photographie est plutôt comme une fenêtre, offrant un instantané, une vision du dessus, une voix off. Nos habitudes de consommations d’écrans nous donnent la sensation d’être de moins en moins impliqué, absorbé dans l’image. Pour aller plus loin et concerner d’avantage le spectateur, elle aborde la dimension sonore à travers des installations immersives. L’oreille est comme un entonnoir, le son s’y engouffre, on ne choisit pas de ne pas entendre. S’il permet d’incarner encore plus l’image dans une vidéo, diffusé seul, il oblige l’auditeur à prendre part à l’œuvre, à activer son imaginaire et à l’inverse d’un film muet : laisser venir les images afin d’accompagner la bande sonore.
*(2011), Le livre des symboles. Réflexions sur des images archétypales. (p.592), (Taschen)
Vernissage le jeudi 13 mars à 18h.
L’exposition est accessible du vendredi 14 mars au mardi 16 avril pendant les activités du Centre culturel et sur rendez-vous.
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Dévernissage : jeudi 16 avril à partir de 18 h : concert de ShumnoMeso à 20 h. (gratuit)
« Shumno Meso est une fusion de sonorités industrielles, d’électro-punk et d’expérimentation sonore basé essentiellement sur la jam et l’improvisation. Composé de quatre membres — un vocal, un guitariste, un bassiste et adepte des machines électroniques — ils créent une musique qui ne se limite pas à un genre, mais s’exprime comme un voyage sonore. Chaque morceau est une exploration, un mélange de rythmes et de textures qui plongent l’auditeur dans une expérience sensorielle. »
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En pratique
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1-3 rue de l'Eglise, 4032 Chênée
Accès gratuit
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Organisation Centre Culturel de Chénée